Isabelle Pandazopoulos
Résumé du livre :
Pour Lilou, Samantha, Bastien et Farouk, le passage en seconde générale vient d'être refusé. Dans un de ces coins de France où même Internet ne passe pas, de quel avenir peuvent-ils rêver ? C'est alors qu'Agathe Fortin croise leur route. Jeune prof de français passionnée, elle propose de les préparer à un concours d'éloquence. C'est la première fois que quelqu'un croit en eux.
Message du livre :
Redonner un peu de pêche à l’éducation nationale. Redonnez un peu de pêche au prolétariat. Jugez ses élèves sur l’implication qu’ils ont au sein d’une école sans les blâmer de vouloir sécher les cours.
Pensez que peut-être derrière cette muraille de pierre, un fond d’angoisse ou un problème personnel peut entraver les réactions d’un élève en classe.
Mettez quatre ou cinq personnes dans une même pièce – et pas 40 !! – et essayez de creuser sous la surface.
Ce que j’en pense :
Un brin déçue par ce texte qui s’avérait prometteur de par son synopsis. J’ai trouvé l’histoire creuse, comme si l’autrice voulait bien faire sans parvenir à creuser en profondeur.
Je ne vous conseille pas vraiment ce livre, mais peut-être lui trouverez vous des valeurs que je n’ai pas trouvé au sein de ce texte.
13/20
Soul Eater Perfect Edition tome 1
Résumé du livre :
Retrouvez les célèbres faucheurs d'âmes dans une nouvelle édition Perfect pour le plus grand plaisir des fans de la licence !
Afin d'accéder au rang suprême de " Death Scythe ", une arme démoniaque doit ingérer 99 âmes humaines et 1 âme de sorcière. Cette mission est confiée aux Meisters, des spécialistes du combat qui vont récolter les âmes au péril de leur propre vie. Dans Soul Eater, partez à la chasse aux âmes en compagnie des élèves de l'institut Shibusen, école de formation pour faucheurs d'âmes !
Message du livre :
Ne donnez pas votre âme à une puritaine sorcière. Cela semble être la parabole de ce manga. Les « Soul Eater » sont des mages noirs qui volent la pureté de leurs crimes quand ils mangent l’âme d’autrui. On ne peut séparer l’âme du corps, dit-on, je pense qu’on ne peut surtout pas dissocier l’âme de la raison.
Ce que j’en pense :
Un très bon manga, aux allures de "Fullmetal Alchemist" qui m’a envoutée dès le début. Un brin loufoque mais très intelligent sur la façon dont les gens se « bouffent » entre eux.
Je lirai la suite.
17/20
Résumé du livre :
La collégienne Ruka Hayasaka a ramassé une étrange statuette sur la plage : c’est une « divinité du bonheur » – fukunokami – qui a le pouvoir d’attirer l’argent et la clientèle. Pourtant, la grand-mère de Ruka va l’apprendre à ses dépens…
Le message du livre :
Ne jamais confondre croyance et scepticisme. Les divinités peuvent prendre une place monstrueuse dans le cœur de ceux qui ont tout perdu. Les royalties ne sont plus en vogue au Japon. Il faut extraire la poupée de la statuette pour découvrir ses bienfaits.
Ce que j’en pense :
Toujours aussi intéressant, ce tome explore la façon dont on peut croire en une divinité bien choisie, lorsque cette statuette prend forme humaine lorsqu’elle à l’air de flotter dans l’esprit de ses compères. Le graphisme est chouette, j’ai préféré quand même le premier tome.
16/20
Résumé du livre :
En cet été de 1974, à South Boston, quartier irlandais de Boston, Mary Pat Fennessey mène une existence routinière. Un soir, Jules, sa fille de dix-sept ans, ne rentre pas à la maison et sa trace disparaît dans la chaleur moite de la ville. La même nuit, un jeune Noir se fait mortellement percuter par un train dans des circonstances suspectes. Ces deux événements sans lien apparent plongent les habitants de Southie dans le trouble. D’autant que la récente politique de déségrégation mise en œuvre par la ville provoque des tensions raciales et qu’une grande manifestation se prépare. Dans la recherche effrénée de sa fille, Mary Pat, qui croyait appartenir à une communauté unie, voit les portes se fermer devant elle. Face à ce mur de silence, cette femme en colère devra lutter seule pour faire éclater la vérité, aussi dévastatrice soit-elle.
Message du livre :
Ne jamais confier une adolescente à un chemin pervers vers la domination de la rue. La disparition d’une loi raciale n’empêche pas le crime. La ségrégation est le patrimoine de ce livre qui implore le pardon à toute justice envers toutes les nationalités.
Ce que j’en pense :
J’ai aimé le franc parler de Mary Pat.
Très lent au début, le récit devient de plus en plus échevelé plus les pages défilent.
Quel est cette froide impression de retenir que les moments forts de ce texte ?
Une histoire policière plutôt efficace, mais il m’a manqué un petit quelque chose à ma lecture pour en faire un très bon livre.
15/20
La malédiction du grenier
Résumé du livre :
Un grenier comme un repaire de sorcier rempli de toiles d’araignées et un tableau envoûtant… Gabriel et Théo en ont des frissons. Ils sentent que quelque chose se cache dans cette maison de vacances. Quelque chose ou quelqu’un ?
Message du livre :
La peinture est une façon de soumettre un enfant à une forme de dictature quand la peur est noircie par l’ambiance terrible d’un grenier.
A-t-on peur innocemment ou siège-t-on sur une bureaucratie d’effroi ?
Transformons-nous l’art pour vendre ou pour s’égrener au fin fond d’un grenier ?
Ce que j’en pense :
Loin d’être effrayant, ce petit roman jeunesse pourra combler les attentes des jeunes face à l’ambiance malsaine qui règne dans certaines vieilles maisons. J’ai été, en tant qu’adulte, un brin déçue par ce texte. J’ai trouvé le style et la plume plutôt simples et efficaces mais le frisson n’est pas à l’appel.
13/20
Mémoires de la forêt tome 2
Mickaël Brun-Arnaud
Résumé du livre :
Les festivités d’automne débuteront bientôt à Bellécorce. La forêt prend des airs de fête et tout le monde s’y prépare. Mais, chez Archibald Renard, arrive soudain un visiteur qui risque bien de gâcher les réjouissances : Célestin Loup prétend, documents à l’appui, être le véritable propriétaire de la librairie, qui aurait appartenu à son grand-père.
La valse des âmes
Résumé du livre :
C'est une histoire d'amour qui a commencé il y a 120 000 ans.
Eugénie Toledano et son âme soeur se sont retrouvées vie après vie, mais à chaque fois les forces de l'obscurantisme les ont séparées.
De nos jours, alors que le monde est plus que jamais bouleversé, Eugénie espère enfin pouvoir vivre cet amour.
Pour cela, et afin d'empêcher l'humanité de sombrer dans le chaos, il lui faudra retourner dans ses vies antérieures chercher les clefs du présent.
Dans l'esprit de L'Empire des anges et de La Prophétie des abeilles, Bernard Werber nous entraîne dans un grand roman d'aventures et d'amour à travers le temps.
Le message du livre :
Les vies antérieures sont comme des passages souterrains de notre âme volatile. Comment se réincarner en chat si ce chat n’existe pas ?
Les chakras sont des litiges pour exprimer le cœur de toute chose : la détresse et l’âme sœur humaine.
Comment trouver l’âme sœur ? En complétant sa moitié, en la faisant disparaître sous nos pieds.
Le paradis est-il si différent de notre vie sur Terre, est-il si dénué de valeurs et de violences ?
Le roi du chakra est toujours le cœur, rappelez-vous-en. La sexualité et l’altruisme vient après, toujours après ce cœur central qui nous fait vivre un peu mieux, un peu moins, un peu plus vite.
L’hypnose est un deuil du sommeil, et une croyance impie qui nous fait descendre bien bas au niveau du ventre et de la colonne vertébrale.
Ce que j’en pense :
Ce roman m’a donné envie de poursuivre ma vie plus pleinement et de comprendre, non pas mes vies antérieures, mais plutôt mes choix passéistes.
J’aime beaucoup les romans de Bernard Werber pour ses fines énigmatiques découvertes sur les effets de serre et toute cette nouvelle technologie qui nous assaille tous les jours davantage.
Les études supérieures, la radio, les informations, toute cette culture généralisée me dépasse parfois comme nous dérange parfois la philosophie qui nous fait toujours réfléchir plus, toujours réfléchir sans vraiment savoir.
J’ai beaucoup aimé cette lecture, comme beaucoup d’autres de la plume de cet auteur.
18/20
Shuzo Oshimi
Résumé du livre:
Vue de l'extérieur, la famille du jeune Seiichi est des plus banales : un père salarié, une mère au foyer, une maison dans une ville de province... L'adolescent va à l'école, joue avec ses amis, est troublé quand il pose les yeux sur la jolie fille de la classe. Tout est normal... ou presque. Il ne s'en rend pas compte lui-même, mais sa mère le couve beaucoup trop.
Seiko traite encore son fils comme un bébé et, avec un mari toujours absent, son monde est d'autant plus centré autour de Seiichi. Ce dernier est incapable de résister : il se laisse lentement emprisonner dans le cocon. Trop jeune, il ne décèle pas la folie cachée derrière l'amour maternel. Jusqu'à ce qu'il soit trop tard...
Ce que j'en pense :
Comme pour le manga nommé "Shinzo" (voir un de mes articles précédent) le graphisme me plait beaucoup. Encore une fois, le personnage principal ne parvient pas à exprimer ses émotions. Ses parents ne sont pas maltraitants mais ils ne semblent pas comprendre le mal être de leur fils. J'ai malgré tout aimé ce petit manga aux allures d'un recueil de notes minimalistes.
Le message du livre :
Comment détenir la vérité si elle se substitue à l'amour parental?
Seiichi ne sait comment répondre à cette question.
Je vous laisse vous même plonger dans ce récit pour vous en faire une idée.
16/20
Aka Akasaka
Résumé du livre :
Dans le monde du spectacle, le mensonge est une arme !
Le docteur Gorô est obstétricien dans un hôpital de campagne. Il est loin du monde de paillettes dans lequel évolue Aï Hoshino, une chanteuse au succès grandissant dont il est "un fan absolu'. Ces deux-là vont se rencontrer dans des circonstances exceptionnelles, ce qui changera leur vie à jamais !
Ce que j’en pense :
Le sous-titre ou le sous résumé de ce livre est un peu scabreux. Comment paralyser la célébrité avec deux enfants à charge et un médecin un peu lésé ? J’ai trouvé ce manga fouillis et peu recherché.
Le message du livre :
Comment échanger une grossesse contre un contrat social pour vivre de son art ?
J’ai perçu ce manga comme une entrée dans le monde du show business mais l’image ressortie est discordante.
Je ne lirai pas la suite.
12/20
Shino ne sait pas dire son nom
Shuzo Oshimi
Une one-shot plein de sensibilité sur l'acceptation de soi !
Aujourd'hui est un grand jour pour Shino : elle entre au lycée ! Timide et renfermée, la jeune fille rêve de prendre un nouveau départ et de se faire enfin des amis. Mais ce qu'elle redoutait finit par arriver... Au moment de se présenter, elle bute sur son propre nom. Incapable de le prononcer, elle devient la risée de la classe !
Shino est atteinte d'un trouble de la parole. Complexée depuis l'enfance par ce handicap, elle préfère se tenir à l'écart plutôt que d'affronter le jugement des autres. Pourtant, le vent tourne quand elle rencontre Kayo... Avec courage et maladresse, les deux adolescentes vont se lancer dans un projet artistique aussi original que libérateur !
Shuzo Oshimi, auteur intimiste des Fleurs du mal et des Liens du sang, nous livre une nouvelle facette de son talent. Atteint à l'adolescence du même trouble de la parole que Shino, il dépeint les émotions de son héroïne avec une délicatesse unique.
Ce que j’en pense :
Un peu brouillon au début, j’ai finalement aimé ce petit manga sur l’intolérance des gens qui n’ont plus de voix quand ils doivent parler à l’oral devant une tonne de gens. J’ai beaucoup aimé ce trait de crayon et je lirai d’autres livres de l’auteur.
Le message du livre :
Comment comprendre la chanson qu’on chante si on n’en parle pas avant ? Le désir de Shino de dire son prénom révèle l’intolérance de sa condition même de chanteuse. Comme si on se trouvait en soi-même deux parties distinctes : la peur et la voix sonore d’un coffre majeur de sensibilité.
L’appel du loup comme on l’entend ne veut pas dire que la société acceptera notre différence mais l’allégeance à autrui peut produire ce genre de désagrément.
Le chant peut-être une façon de s’accepter, du moins pour quelques temps.
16/20
Somali et l'esprit de la forêt
